Les loups dans la bergerie (suite)

Une série de livres ont été publiés sur ce phénomène avant et depuis cette affaire et nous reviendrons amplement sur certains aspects de celui-ci dans un prochain article. Tout ce qu’il faut savoir, c’est que depuis 1981, des individus au passé idéologique trouble – et, qui sait, obéissant peut être toujours à certains de leurs maîtres et agissant dans le cadre d’opérations à longs termes - se sont retrouvés et se trouvent toujours aux commandes de l’Etat (en sachant bien que les commandes de l’Etat, c’est aussi certains grands groupes industriels, les services de contre-espionnage, les services de renseignement, etc, etc.) Et il apparaît que si ces réseaux n’ont plus grand chose à voir avec le " trotskisme ", ils semblent toujours poursuivre des objectifs bien à eux.

Pour revenir aux problèmes des ventes d’armes, de la montée de la tension internationale et du terrorisme d’état, le fait n’est pas anecdotique. Les instigateurs d’une idéologie totalitaire, qu’elle soit de gauche ou de droite, ont besoin de tension. Le terrorisme et les guerres locales, l’embrasement de certains endroits clés du globe et le terrorisme aveugle encourage cette tension. Les régimes démocratiques se trouvent désarmés pour faire face à ce type de menace et bien souvent leur premier réflexe consiste à diminuer les libertés individuelles et d’instaurer des mesures sécuritaires qui permettent d’établir un contrôle de plus en plus important sur les populations. Dans ce cadre, un des " héritiers " du Sénateur Dailly, mis en place à la fin des années soixante, attire particulièrement notre attention.