Un héritier particulier

Le sénateur Etienne Dailly, dès 1970, aida en particulier un jeune et simple professeur d’histoire de Melun, Alain Vivien, à devenir un politicien appelé plus tard aux plus hautes fonctions. Alain Vivien adhéra en 1969 au Parti Socialiste et devint presque immédiatement un membre du Bureau de la Fédération Socialiste de Seine et Marne. En 1970, il fut élu conseiller général de Seine et Marne. C’est à ce moment qu’il fut choisit par Dailly qui décida de le propulser à l’Assemblée Nationale. C’est même l’ancien assistant parlementaire de Dailly qui assura sa formation de politicien débutant et qui le conseilla tout au long de sa campagne ; et il fut élu en 1973, grâce à une triangulaire, député de la circonscription de Melun.

Alain Vivien ne fut pas non plus choisit par hasard : études en Allemagne, membre du Grand Orient de France et ayant, de par ce fait, nombre de relations dans les pays africains ; entretenant des relations assez étroites avec des régimes communistes comme la Corée du Nord, l’Allemagne de l’Est ; spécialiste du Moyen-Orient, du Maghreb et en particulier du Tchad pays dans lequel il fut professeur au titre de la coopération ; spécialiste des DOM-TOM, du Tiers-Monde et de la coopération ; et surtout un homme sachant particulièrement bien cultiver le secret et la discrétion. Ce jeune loup de la politique au début de carrière fulgurante était une recrue idéale pour devenir un de ces fameux représentants de commerce qui parcourent le monde le monde pour les marchands d’armes, une valise de billets virtuelle à la main. Mais pour qui travaillait-il vraiment ?